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Campagne de netlinking : les indispensables pour ranker

Sponsorisé par Lesilex.

Vous vous demandez comment maximiser l’impact de vos campagnes de netlinking ? Sylvain Delaporte, expert en netlinking et optimisation onsite et fondateur Lesilex, répond aux questions que vous vous posez. Au programme : ses conseils pratiques pour évaluer la santé de votre site, éviter les pièges des backlinks, et choisir les bonnes stratégies pour renforcer votre visibilité.

Quels sont les prérequis à vérifier avant de se lancer dans une campagne de netlinking ?

Une campagne de backlinks ne s’improvise pas. Il sera donc important de partir sur des bases saines pour maximiser les résultats d’une campagne. 

Il vous faudra un site en bonne santé. Il y a encore quelques années, le netlinking régnait en maître et ce levier à lui seul pouvait vous octroyer de belles positions avec un site “passable”. 

Le netlinking était ainsi un raccourci quand aujourd’hui, il est devenu l’allié de la stratégie Onsite

Désormais, le netlinking est un pan du SEO qui ne peut performer seul. Il fait partie intégrante de la stratégie globale du référencement d’un site. Ainsi, on doit penser l’ensemble du site lorsque l’on souhaite lancer une campagne et cela semble tout à fait cohérent avec les besoins de qualité attendus par les lecteurs.

Alors, qu’est-ce qu’un site en bonne santé ? 

Lorsque l’on se pose la question du lancement d’une campagne de linkbuilding, en première observation, il faut s’assurer d’une stabilité dans les ranking. Si votre popularité est faible, il est possible que vous oscilliez sur des mots-clés concurrentiels et c’est normal.

Toutefois, vos mots-clés secondaires voire de longue traîne doivent avoir une certaine stabilité. Ce point sera déjà un premier indicateur de la bonne santé de votre site.

Les critères handicapants “pré-campagne” sont ce que l’on appelle communément en Onsite des facteurs bloquants (à ne pas confondre avec des opportunités d’optimisation ou la stratégie SEO globale). Ainsi quoique l’on fasse (et notamment du linking), cela n’aidera pas le ranking ! 

Voici un petit florilège des problèmes que nous avons pu rencontrer lors d’échange avec des prospects ; 

  • Contenu inadapté à l’intention de recherche,
  • Template de page inadapté à l’intention de recherche,
  • Contenus appelés en JS
  • Contenu de mauvaise qualité (VS la concurrence),
  • Temps de réponse désastreux (allez voir votre GSC > paramètres > statistiques d’exploration),
  • Cannibalisation,
  • Manque de produits sur une catégorie,
  • Profondeur de catalogue trop faible (VS la concurrence)…

Je ne peux pas être exhaustif, évidemment, mais sachez que ces problèmes sont souvent très pénalisants et qu’a minima, ils ne révèlent pas le plein potentiel de votre profil de liens.

Toutefois rien n’est perdu : Des liens acquis avant les correctifs, révèleront leur pleine puissance après. Je le précise, car on me pose souvent la question.  

Quels sont les points de vigilance à avoir en tête pour éviter une pénalité Google ?

Peut-on encore parler de pénalité Google aujourd’hui en matière de netlinking ? S’il ne faut évidemment pas faire n’importe quoi, on parlera davantage de filtre dû à des anomalies statistiques qu’à une pénalité en tant que telle.

Je parle précisément de la partie algorithmique. Google ne s’interdit pas parfois d’agir de manière manuelle, et ce sera malheureusement difficile d’en sortir.

Les points de vigilance s’entendront davantage sur l’efficacité d’une campagne, de par des dépenses maitrisées, une selection des sites minutieuse et une réelle stratégie d’acquisition fine et adaptée à la typologie du profil existant, de la structure du site et du secteur d’activité.

  • Coté dépenses, on s’attachera à bien analyser les sites avant d’acheter (attention aux fakes metrics). 
  • Coté stratégie, pousser l’url finale (que l’on veut positionner) n’est pas toujours la stratégie la plus efficace. 
    • Le relinking (pousser les liens que vous recevez déjà) est une pratique trop sous-estimée et pourtant particulièrement efficace.
    • Le lien indirect est également très efficace, mais trop peu utilisé. Celui-ci consiste à profiter d’une page interne appréciée par Google pour pousser de manière indirecte l’url finale. On renforcera donc la popularité de cette page interne, qu’il s’agisse d’une fiche produit, d’un guide ou d’un contenu informationnel pour indirectement pousser le lien final. 
    • Le trafic comme un élément d’assurance en appui, ne doit pas être négligé, mais doit être qualitatif avant tout pour durer au risque d’être contre-productif.

Coté anomalie statistique, on parlera de fréquence, et de taux d’ancrage optimisé (nous y reviendrons).

Comment évaluer la pertinence et la fiabilité d’un site avant d’accepter un lien entrant ?

La thématique et le coût : Ce sont les seuls et uniques critères qui vont réellement compter pour justifier l’intérêt d’un lien (je n’ai pas parlé d’efficacité). De fait, le coût s’entendra soit en temps passé à l’obtenir, soit pour le prix lors d’un achat. Et je le dis pour une raison très simple, il n’y a pas de mauvais liens. Juste parfois des liens inutiles…  

L’occasion de rappeler qu’il est inutile de désavouer des liens dans la Google Search Console. Google sait faire le tri et ce, depuis longtemps. Le risque serait ici de désavouer des liens qui vous sont utiles.

Pour s’assurer d’obtenir des liens qui feront la différence, il faut regarder : 

  • La thématique globale : Profitez de liens dans votre environnement thématique ne peut que vous aider à faire partie de l’écosystème. On réduira donc la part des fermes à liens généralistes pour se concentrer sur des blogs thématisés.
  • Des liens externes limités : Un site avec un trop grand nombre de liens externes par article deviendra suspicieux aux yeux de Google.
  • Les articles récents : Les articles précédemment publiés sont-ils bien indexés ? Ont-ils pris des positions dans Google ?
  • L’emplacement de l’article : Où va être publier le lien, vérifiez la profondeur de la catégorie dédiée et les exigences de l’éditeur avant la publication.

Comment s’assurer que les ancres de lien utilisées ne compromettent pas la qualité ou la performance SEO de la campagne ?

Je parlais plus haut de la fréquence et du taux d’ancrage comme potentielle anomalie statistique. On y notera des baisses progressives dans les ranking lors d’actions trop agressives et soudaines. 

En effet, il faut s’attacher à respecter un taux d’ancrage optimisé cohérent (texte du lien) avec la SERP que l’on rencontre. Si les concurrents ont forcé, on peut se permettre de le faire aussi et sortir des fameux 8 à 10% que l’on entend depuis des années. Le moteur est devenu beaucoup plus permissif.

Exemple de campagne agressive sur les ancrages

C’est d’ailleurs ici que se jouera la différence dans de nombreux cas, qu’il s’agit d’ancrage direct ou indirect (avec la qualité des sites d’éditeur évidement). 

De manière concrète, on constate des taux à plus de 60% sur certains thématiques et cela ne pose pas de soucis particuliers.

Note : Je resterai cependant prudent sur ce point, car si Google semble être plus permissif, rien ne certifie qu’il ne revienne pas en arrière. Il faut donc agir avec prudence selon une fréquence régulière et cohérente dans l’ancrage optimisé. 

La régularité est à prendre en compte dans un historique :

>> Ainsi, un taux d’ancrage de 50% acquis sur 5 ans n’a pas la même suspicion qu’un taux de 30% acquis sur 3 mois.

Le taux est également à relativiser sur la quantité de liens qui pointent vers l’url finale : 

>> Un taux de 50% sur 2 liens n’a pas la même suspicion qu’un taux de 30% sur 100 liens

Elle est diablement efficace et souvent indispensable, elle vient crédibiliser le profil de liens.

Pour prendre un exemple concret : Si la thématique des sites doit être respectée dans un profil de liens, on ne s’interdira pas par exemple un lien depuis votre mairie ou un média régional ou généraliste

Autre exemple : L’échange de lien n’est pas un problème en soit, s’il n’est pas l’unique stratégie de popularité du site.

Un lien de branding qui raconte votre histoire ou l’ascension de votre société rentre également dans la diversification. 

Ces exemples peuvent être dans un environnement éloigné de votre thématique, mais apporte de la crédibilité et de la notoriété. 

Généralement réservé aux relations presse, faire parler de votre activité, vos salariés, votre croissance ou votre secteur d’activité sont des stratégies particulièrement efficaces pour toucher un public plus large. Elles sont particulièrement efficace dans une campagne de netlinking et pourtant encore trop peu pratiqué.

On ne négligera pas non plus les partenaires commerciaux. Non pas simplement pour réduire les coûts d’acquisition de lien, mais bien pour les 3 objectifs suivants : 

  • Obtenir des liens très thématisés
  • Diversifier les typologies de liens (article, média, forum, annuaire, institution)
  • Vulgariser et rendre systématique le process en interne. 

Quelles sont les bonnes pratiques pour équilibrer acquisition de liens “naturels” et liens stratégiquement planifiés ?

Pour répondre à cette question, je me permets d’en poser une autre : Qu’est-ce qui est naturel et qu’est-ce qui ne l’est pas ?

En effet, si Google avait la capacité d’identifier à 100% un achat de lien par exemple, il les aurait filtrés. S’il ne s’y risque pas aujourd’hui, c’est qu’il lui est très difficile d’atteindre cette certitude. Partant de ce constat, il faut éviter de faire comme tout le monde et penser à aller là où les concurrents ne vont pas, c’est là qu’une différentiation va s’opérer surtout dans le concurrentiel

En effet, la première stratégie mise en place va consister à rattraper la concurrence lorsque je lance une campagne chez un annonceur qui n’en a pas fait depuis longtemps.  La suite sera de se diversifier et de montrer par là que l’on est différent et meilleur que les concurrents.

Quel budget recommandes-tu d’allouer pour une campagne de netlinking réussie ?

Évidemment, cela va dépendre de la thématique et de sa concurrence. Je dirais que l’important est de commencer et de se tenir à un rythme régulier dans le temps.

Il est préférable de commencer doucement pour ne pas “s’essouffler” et allouer progressivement davantage de budget à mesure que les résultats commencent à arriver.

Toutefois, un budget de 500 à 1000 euros par mois bien dépensé avec une stratégie SEO interne cohérente peut donner de très beaux résultats sur 6 à 12 mois, et ce, pour un ROI qu’aucun autre levier ne peut égaler…. 

Quels indicateurs (KPI) conseilles-tu de suivre pour s’assurer de la bonne santé d’une campagne de netlinking en cours de route ?

Il n’y a pas de débat (même si nous pouvons le lire parfois), un article non indexé ne transmettra pas de popularité. Il est donc indispensable que les liens qui vous sont faits soient indexés.

Ensuite, le monitoring de vos liens reste un indispensable. Nous avons fait le choix sur Lesilex de les suivre quotidiennement et de s’assurer également que l’ancre n’est pas modifié.

Un article qui commencera à prendre des positions dans Google est également un très bon indicateur. Si le contenu de l’article plait à Google, le lien qui s’y trouve lui plaiera également.

Nous allons évidemment suivre les positions des mots clés principaux pour nos clients. Un autre indicateur important sera la variation du nombre de mots-clés pour une URL donnée. Cela permet de voir l’évolution de la visibilité de l’URL.  C’est d’ailleurs une pratique essentielle que de suivre cet indicateur en complément du ranking individuel.

Pour Sylvain Delaporte, le netlinking, c’est bien plus que des backlinks : c’est une stratégie qui se construit avec soin et s’adapte à l’évolution de Google. L’essentiel ? Un site solide, des liens de qualité, et un suivi rigoureux. En appliquant ces bonnes pratiques, vous optimisez vos chances de succès !

L’article “Campagne de netlinking : les indispensables pour ranker” a été publié sur le site Abondance.