Article sponsorisé par Velcome SEO
Il y a quelques jours, Robby Stein était interviewé par Marina Mogilko de la chaîne Silicon Valley Girl. L’occasion pour le VP of Product de Google Search de revenir sur la question du GEO. Une question qui anime la communauté des SEO depuis de nombreux mois, et génère son lot de débats et de polémiques. Le GEO est-il en train de remplacer le SEO ? Non, mais il ajoute une couche de complexité qui nécessite une véritable expertise !
GEO, AIO, LLMO… De quoi parle-t-on ?
GEO, SGE, AIO, GSO, LLMO ou LLM SEO… le moins que l’on puisse dire, c’est que les acronymes ne manquent pas pour qualifier l’optimisation pour les réponses générées par les moteurs de recherche intégrant l’intelligence artificielle ! Difficile nouvelle, le GEO (focalisons-nous sur cette appellation parmi les plus usitées), correspond donc à l’ensemble des pratiques visant à maximiser la visibilité d’un site ou d’un contenu dans les réponses proposées par les modèles d’IA générative, comme ceux déployés dans Google Search.
Désormais, il ne s’agit plus seulement d’apparaître en bonne position sur des pages de résultats classiques (les fameuses SERP), mais aussi et surtout d’être cité dans les synthèses et réponses directes générées par l’IA du moteur. Cela requiert une compréhension des nouveaux usages et des formats de recherche utilisateurs : les « requêtes » adressées à l’IA sont de plus en plus complexes, impliquant des questions sur des achats, des décisions, des conseils pratiques ou des problématiques de la vie courante. Tout naturellement, on commence à voir apparaître de nouvelles appellations, comme agence GEO, indicateur assez clair d’un changement de paradigme du côté des professionnels.
Si, comme on a pu le voir, la multitude d’acronymes utilisés par les experts tendent à créer de la confusion, tous ces termes s’inscrivent globalement dans une même dynamique : garantir la meilleure visibilité d’un contenu dans l’écosystème en mutation de la recherche en ligne et de l’intelligence artificielle.
Pas de GEO sans SEO !
Contrairement à une crainte qui se repend comme une trainée de poudre dans la communauté du Search Marketing, le GEO n’est pas là pour remplacer le SEO. Il faut plutôt voir cette discipline comme une évolution naturelle de référencement naturel tel qu’on le connaît. Robby Stein le confirme en expliquant que les meilleures pratiques SEO restent pertinentes à l’ère de l’IA. En d’autres termes, il faut continuer à créer des contenus utiles, clairs et pensés pour les internautes. Cependant, il faut aussi comprendre que désormais, c’est comme si l’IA était un utilisateur qui effectue lui-même des recherches, puis sélectionne les meilleurs résultats pour répondre à une question.
« La façon dont nos modèles d’IA fonctionnent, c’est qu’ils émettent littéralement ces requêtes Google en tant qu’outil. De la même manière que vous optimiseriez votre site pour être utile et clair pour un utilisateur qui effectue une recherche, il faut maintenant penser qu’une IA effectue cette recherche à la place de l’utilisateur. » – Robby Stein
Loin de rendre le SEO obsolète, l’émergence du GEO impose plutôt un niveau d’exigence supérieur. Pour apparaître dans les réponses générées par l’IA, il est impératif que les pages soient déjà considérées comme fiables, pertinentes et bien classées selon les critères traditionnels des moteurs. Le travail de SEO (structure, qualité éditoriale, netlinking, autorité, signaux E.E.A.T., etc.) constitue le socle sans lequel toute stratégie GEO s’avère vaine.
Quelles sont les caractéristiques du GEO ?
Cependant, le GEO ne se contente pas de reproduire les fondamentaux SEO en changeant sa première lettre : il introduit une nouvelle couche de complexité. En effet, les IA génératives relèvent la barre en matière d’information structurée, de réputation de sources et d’utilité réelle du contenu.
Le GEO présente plusieurs caractéristiques :
- Les contenus doivent être conçus pour répondre à des questions complexes et variées, souvent plus proches de la conversation ou du besoin pratique que des requêtes « mots-clés » classiques.
- Être cité par l’IA suppose une reconnaissance de la fiabilité et de l’autorité de l’information, comme l’indique Robby Stein : « si vous êtes une entreprise et que vous êtes mentionné dans des listes de meilleurs business ou dans un article public que beaucoup de gens consultent, ce sont le genre de choses que l’IA va trouver utiles ».
- Les stratégies de visibilité passent donc par le contenu éditorial, mais aussi par des actions de relations presse et de présence dans les médias ou articles de référence.
- Les signaux sociaux, les avis, et la présence dans des top-listes ou comparatifs renforcent le pourcentage de chance d’être choisi par l’IA, à condition que ces signaux soient authentiques (la manipulation de reviews, par exemple, est désormais moins efficace et plus risquée).
- Enfin, il est indispensable de mener une veille permanente sur les nouveaux usages et les types de questions adressées aux IA génératives devient indispensable. Il s’agit d’un terrain mouvant, où les cas d’usage évoluent très vite.
Pour résumer, le GEO intègre la complexité du SEO, mais y ajoute une dimension « réputation et citabilité », et une exigence de pertinence renforcée pour des requêtes plus contextuelles et conversationnelles.
Pourquoi faire appel à un expert en GEO ?
Dans ce nouveau paradigme, la nécessité de s’appuyer sur des experts n’a jamais été aussi forte. Le GEO exige en effet une vision stratégique globale, associant la maîtrise des fondamentaux SEO et une capacité d’anticipation sur les évolutions de la recherche conversationnelle par l’IA.
Faire appel à un spécialiste du GEO, à l’image de Velcome SEO, permet :
- D’ajuster la production de contenus pour viser les nouveaux usages, tout en garantissant leur indexation et leur autorité sur le web.
- D’effectuer une veille sur les évolutions de Google, des IA génératives et sur les stratégies qui font la différence.
- De bâtir une présence médiatique et éditoriale susceptible d’être repérée par les IA, en diversifiant les formats (articles, listes, dossiers de presse, comparatifs, etc.) et en soignant la réputation de la marque.
- D’éviter les pièges du « court-termisme » comme l’achat de faux avis, les hacks SEO douteux ou la chasse aux « quick wins », qui risquent de fragiliser à moyen terme la visibilité du site et d’être aisément détectés par les nouveaux modèles d’IA.
- De piloter des audits et analyses croisés (SEO, réputation, contenu, netlinking, signaux de confiance), pour maximiser les chances d’être intégré dans les réponses AI Overviews et dans les scénarios multi-canal de recherche.
En résumé, comme le rappelle Robby Stein, comprendre les cas d’usage de l’IA, les formats plébiscités et les stratégies de contenu qui émergent est devenu une obligation pour qui veut exister dans les pages de résultats d’aujourd’hui et surtout de demain.
En somme, le GEO repousse les frontières du référencement. La discipline ne remplace pas le SEO. Elle le prolonge et le renforce, et remet l’expertise au centre de l’équation. Pour toute entreprise ou éditeur, faire le choix de se faire accompagner par un spécialiste du sujet est plus que jamais un gage d’efficacité et de pérennité !
L’article “Le GEO ne remplace pas le SEO, mais le rend indispensable” a été publié sur le site Abondance.