Oncrawl a récemment levé le voile sur un sujet brûlant pour les SEO et les marques : comment apparaître dans ChatGPT ? Le 6 mai 2025, lors d’un webinar, deux experts ont partagé une série de recommandations concrètes à ne pas ignorer.
Ce qu’il faut retenir :
- ChatGPT se base sur les résultats Bing : soyez bien indexé et visible.
- Le contenu doit être lisible sans JavaScript, directement dans le HTML.
- Seule la “pertinence” du contenu compte pour être cité par l’IA.
- Le fichier JSON révèle les pages utilisées ou ignorées par ChatGPT.
- Les pages citées par l’IA sont de bonnes cibles pour vos campagnes de liens.
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Un webinar qui met les points sur les bots
Organisé par Oncrawl, ce webinar animé par Jérôme Salomon, Senior Technical SEO chez Oncrawl, et John Campbell, Head of AI and Innovation chez ROAST, ne s’est pas contenté de discours théoriques.
L’objectif était clair : fournir aux consultants SEO et responsables marketing des leviers concrets pour faire émerger leur contenu dans les réponses générées par ChatGPT Search. Pas de spéculations, mais une approche basée sur l’observation des logs, le fonctionnement des bots OpenAI et la documentation officielle.
1. La “pertinence” comme seul vrai critère de classement
ChatGPT ne classe pas le contenu comme Google. Ce qu’il cherche, c’est la pertinence immédiate d’une page pour répondre à une requête spécifique. C’est d’ailleurs le terme utilisé noir sur blanc dans la documentation OpenAI.
Autrement dit, inutile d’avoir un contenu long ou ultra-autoritaire s’il ne répond pas précisément à la question posée. Le système veut de la justesse, pas de la quantité.
2. Bing, point d’entrée obligatoire
Avant d’être utilisé par ChatGPT, un contenu doit être indexé et classé dans Bing. C’est la source de recherche sur laquelle s’appuie ChatGPT Search pour identifier ses documents de référence.
Si Bing ne voit pas votre contenu, ChatGPT non plus. Donc oui, le SEO sur Bing mérite enfin votre attention.
3. Trois bots, trois comportements
Il y a trois bots à connaître et à suivre dans vos logs :
ChatGPT-User: il agit en temps réel, quand un utilisateur pose une question.OAI-SearchBot: il indexe de manière différée, probablement pour alimenter les bases de l’outil.GPTBot: il peut être bloqué sans impact sur la présence dans les résultats de ChatGPT Search.
C’est surtout ChatGPT-User et OAI-SearchBot qui vous intéressent. Ce sont eux qui explorent et réutilisent votre contenu.
4. Le JavaScript, toujours hors-jeu
C’est un vieux réflexe SEO, et il est encore valide ici : les bots OpenAI ne rendent pas le JavaScript.
Pas de rendu côté client. Pas de chargement dynamique. Pas de contenu visible uniquement après un scroll.
Si votre texte n’est pas dans le HTML brut, il est purement et simplement ignoré.
Un bon vieux rendu serveur ou SSR ? Oui. Un site en React sans pré-rendu ? Non.
5. Le SEO technique traditionnel reste une base solide
Pas très sexy, mais indispensable : corrigez vos erreurs 404, assurez-vous que les redirections fonctionnent bien, vérifiez vos codes de statut HTTP.
Les bots OpenAI ne s’arrêtent pas à un 404 ou une redirection mal fichue. Ils vont tenter de suivre. Mais si vous leur facilitez la tâche, vous augmentez vos chances d’être réindexé correctement.
6. Le maillage interne, cet allié sous-estimé
ChatGPT est capable d’utiliser plusieurs pages d’un même domaine pour répondre à une seule requête. Une bonne nouvelle… à condition que les pages en question soient facilement accessibles entre elles.
Misez sur un maillage interne intelligent, sémantique, et cohérent :
- Faites pointer vos pages les plus “crawlées” par les bots OpenAI vers d’autres contenus stratégiques.
- Travaillez vos ancres pour faciliter la compréhension thématique.
Ce n’est pas juste bon pour l’indexation. C’est un levier concret pour être mieux représenté dans les réponses de l’IA.
7. Le fichier JSON de ChatGPT Search : votre meilleure source d’analyse
Quand vous utilisez ChatGPT avec la recherche activée, vous pouvez télécharger le fichier JSON de la conversation. C’est une mine d’or.
Il contient toutes les URL utilisées, classées par rôle :
- search_result
- sources_footnote (citations affichées dans la réponse)
- supporting_websites (liens secondaires utilisés)
- safe_urls et blocked_urls
En clair : vous avez sous les yeux la liste des contenus que ChatGPT juge “dignes” d’être cités. Et ceux qu’il écarte.
8. Auditer le contenu “pertinent” pour mieux s’adapter
Une fois ces URL en main, vous pouvez les crawler et analyser :
- Titres, Hn, descriptions
- Structure du contenu
- Mots-clés et n-grammes utilisés
L’objectif ? Identifier ce que ces pages ont que les vôtres n’ont pas. Et adapter votre production éditoriale en conséquence.
Une approche chirurgicale du contenu mais qui paie à long terme.
9. Transformer les citations en cibles pour vos actions de netlinking
Les sites cités par ChatGPT deviennen, des sources d’autorité dans le contexte IA.
Autant les traiter comme des partenaires potentiels.
Besoin d’idées pour vos campagnes de relations presse ou de netlinking ?
Regardez les sources_footnote du JSON, et transformez-les en objectifs de visibilité :
- Proposez des échanges éditoriaux
- Tentez des partenariats stratégiques
- Placez vos contenus à proximité de ces sites
10. Suivre sa visibilité dans les LLM
On ne pilote pas ce qu’on ne mesure pas. Pour surveiller votre présence dans les réponses de ChatGPT et d’autres IA, il faut des outils capables de scraper, crawler, et archiver des citations. Et si possible, plusieurs fois par jour.
Quelques critères à surveiller :
- Export d’URL citées par les IA
- Détection de mentions de marque dans le contenu généré
- Intégration avec vos logs serveurs pour croiser les données
Vous trouverez une sélection complète d’outils à jour ici
Les meilleurs outils pour suivre vos mentions dans les LLM
Le replay :
L’article “Comment apparaître sur ChatGPT ?” a été publié sur le site Abondance.
